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Sea, Saxe and sunDu beau, du bon, du bonheur ! La fée Caramel a voulu que cette soirée whisky soit douce. Nos panoplies de bourreaux sont restées pendues au vestiaire. Point de tortures, ni de suplices, nos estomacs sont toujours convalescents. Ce soir l'honneur est aux deux flacons reçus par la poste, sans qu'on ait rien demandé. On imagine les sueurs froides de l'expéditeur quand il repense à son envoi de juin dernier "pourvu que je n'aie pas fait une connerie..." se dit-il les soirs d'insomnie. "Pourvu qu'Arnaud soit de bonne humeur, le soir où il les goûtera...". Dans notre grande bonté, on l'a laissé mariner tout l'été, bien qu'on ait goûté ces whiskies allemands dès leur arrivée.. Le premier de ces cousins germés est bio jusqu'au trognon, si on en juge par l'étiquette. Le Schwäbischer nous a donc plu, ainsi que son petit copain de colis, une sorte de scotch blend "arrangé" à la sauce teutonne, qui nous a pourtant fait frémir au premier nez, par sa similitude avec un whisky suisse de sinistre mémoire. Mais finalement, le Racke Rauchzart passe très bien après une pizza. Arnaud, fidèle à ses habitudes, a attendu l'apéro pour ouvrir sa dernière trouvaille. Un single malt mûri à l'ombre du Golden Gate Bridge, le Old Potrero. Ses concepteurs ont eu la bonne idée de faire germer du seigle au lieu de la traditionnelle orge. L'histoire a souvent montré que la Californie est un état proche de l'inspiration, comme dirait Hubert Alles. Laurent |
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