L'empire d'essences

Quelle frénésie ! Les lapins sont connus pour leur célérité et je commence à m'inquiéter : moins d'un mois après les dernières pages, nous sommes de nouveau ensemble en train de pondre des pages dans mon clapier. Arnaud arbore fièrement une paire d'oreilles de Bunny depuis quelques heures déjà...

On avait le choix sans l'embarras pour décider des victimes de ce soir. Trois whiskies d'Asie ont étés élus (Prononcer tétézélu). Le plus joli flacon vient du Japon  A l'idée de rejoindre le Suntory, le Yoichi est tout heureux mais ne le montre pas. En effet, la réserve est de rigueur au pays de l'esthétique.

La deuxième position du Whiska-Sutra nous vient de Thaïlande, pays bien connu pour ses productions locales destinées à faire tourner les têtes. Le bouddhisme enseigne que c'est dans le beau que réside le laid, et vice-versa. Nous voulons croire qu'il en va de même avec le goût. La foi n'a pourtant pas suffit à générer chez nous le détachement nécessaire pour apprécier le Singharaj.

Encore plus improbable, un whisky népalais est arrivé l'autre jour dans le sac à dos d'un copain d'Arnaud. Il va en falloir, des moulins à prières, pour sauver nos âmes. En effet, nous nous sommes une fois de plus roulés dans la fange du sarcasme pour décrire le Mount Everest.

Les prochains compte-rendus de dégustation attendront peut-être le prochain printemps car nous devons maintenant nous consacrer à la restauration de notre Karma. Les avant-gôuts nous incitent même à prendre de l'avance :-).

Laurent
30 décembre 2001
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