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GuillonC'est un moment historique que nous avons vécu avec Laurent ce soir en dégustant le Guillon, whisky élaboré près de Reims. En effet, nous n'avions pas goûté un whisky aussi excécrable depuis une certaine bouteille helvétique de sinistre mémoire. La distillerie Guillon pousse le bouchon un peu loin en nous punissant par la bouche de si sévère manière. On ne peut même pas leur en vouloir car l'avertissement sur l'étiquette est sans appel : il possède "un goût incomparable" ...Indubitablement... A moins de vouloir le comparer pêle-mêle à de vieux fruits moisis oubliés dans un sac de nylon à moitié carbonisé ! Le haut-le-coeur est immmédiat et on a peine à croire (et à avaler) ce que l'on sent dans son verre : il avilit les sens et pervertit l'entendement à tel point que j'ai cru entendre le cri du sanglier des Ardennes dans la cuisine quand Laurent est allé partager avec l'évier ce qu'il venait de verser dans son verre... Les bulles me montent au Jéroboam quand je pense qu'il s'agit d'un Single Malt et qu'ils se mettent à plusieurs pour faire ça : " ...NOUS le distillons dans la montagne de Reims "... Sans doute une bande de DOM Périlleux ou de brouilleurs de crus ! Un dicton médical dit : "Tout ce qui ne sent pas bon n'est pas bon pour ton corps". Laurent a même testé une greffe stomachale du Guillon (une demi-gorgée). Résultat, c'est la Nature qui l'a emporté... son corps a rejeté le greffon sans coup férir. Une fois n'est pas coutume car ce soir, je vais être en total accord avec notre Ministre de l'Intérieur en préconisant d'appliquer une tolérance zéro pour ce whisky qui ressemble à un danger clair et immédiat. Quand je pense que G. Bush cherche des armes de destructions massives en Irak et en vain... Qu'il vienne voir ce que la Distillerie GUILLON est capable de produire ne serait-ce que sur ma flore Intestinale... Le whisky champenois ne se sera pas fait mousser longtemps et ne nous laisse donc pas à la fête. Nos raisins sont assurément ceux de la colère de s'être fait Reimsser le gosier de façon aussi brute que demi-sèche. La preuve est faite : Il y a loin de la coupe aux lèvres et on ne s'improvise pas distillateur de malt expert... Ni maso ni sado et encore moins pessimiste, nous gardons le secret espoir qu'un jour nous puissions être surpris agréablement par le Guillon, sachant bien que nous préférerons toujours les têtes de cuvées aux têtes de turcs. Vous comprendrez alors aisément que la bulle que nous lui décernons n'est rien à côté du déplaisir que nous avons éprouvé à le sabrer... Arnaud |
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