| Tanzanie - Moshi - Moments masai |
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| Si le geste est constant...
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| ...le résultat est rapide
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Il semble que les deux morceaux soient faits du même bois. La petite planche plaquée au sol reçoit une encoche sur le côté. C'est par là que va litéralement s'écouler la sciure surchauffée créée par l'abrasion due à la fois à la pression et au mouvement rapide de rotation de la baquette. Sur la deuxième photo, on voit très bien le cône de poussière noire qui va servir à générer l'incandescence d'une crotte bien sèche qui passait par là.
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| Au contact de la sciure...
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| ...la crotte s'allume
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A l'aide de la plaque métallique qui a servi à recueillir la sciure brûlante, on dépose celle-ci sur la crotte au préalable cassée en deux. Les fibres végétales vont rapidement se mettre à brûler sous l'action du souffle de Meru (c'est son nom). Une fois l'incandescence installée, elle reste stable. La crotte se consume lentement et on a alors tout le temps d'enflammer des brindilles ou d'allumer une cigarette.
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| On souffle un peu...
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| ...et on tire
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Pendant les divers essais, nous avons le temps d'observer les différences vestimentaires. En particulier chez les enfants. L'inégalité est reine ici aussi. Certains sont riches et se déplacent en moto, d'autres n'ont visiblement pas les moyens d'honorer la coquetterie traditionnelle. On comprend pourquoi beaucoup de jeunes masai vont vers la ville où ils trouveront sans mal un emploi de vigile.
Suite...
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